Avant de devenir la médecine et la chirurgie esthétique que nous connaissons de nos jours, que ce soit au cinéma, chez les plus grandes stars ou même chez les personnes qui en ressentent l’envie et le besoin, elles n’ont pas toujours eu la même utilité, et ont perpétuellement évolué au fil des siècles.

Le commencement de la chirurgie et de la médecine esthétique

C’est plus de 3 000 ans avant notre ère que la chirurgie et la médecine esthétique sont nées. Cela, grâce aux tribus indiennes et au peuple égyptien qui opéraient certains patients atteints de problèmes au niveau du nez, des oreilles ou encore même des lèvres. Ils utilisaient le surplus de peau d’un patient au niveau des joues ou du front, pour lui appliquer sur la zone concernée par la déformation.

C’est bien plus tard que les Romains et les Grecs vont, eux aussi, faire des opérations esthétiques sur la reconstruction osseuse et sur les tissus organiques. Ce fut un vrai bond dans le monde de la science, qui permit d’améliorer leur confort de vie.

Les gueules cassées et l’importance de la chirurgie esthétique

La Première Guerre Mondiale, aura malheureusement fait de nombreux morts ainsi que de nombreux blessés graves, qu’il s’agisse du visage comme du reste du corps, suite à des explosions d’obus ou aux débats collatéraux provoqués par les balles.

Alors c’est là qu’est intervenue la chirurgie esthétique pour remettre en place les parties mutilées ou atrophiées des blessés de guerre. En effet, les blessés étaient devenus méconnaissables suite à leurs blessures, ce qui a eu pour effet de multiplier le nombre de chirurgiens. En utilisant la chirurgie esthétique, ils ont ainsi pu venir en aide au million de blessés pour leur offrir la beauté de visage qu’ils auraient perdu autrement. Ainsi est née la devise de l’époque pour les chirurgiens « Le droit d’avoir une apparence humaine ».

Les chirurgiens ont aussi pris conscience des dangers potentiels de l’opération pour un patient. À savoir que ce dernier peut avoir subi une infection, qu’il peut saigner durant l’opération et donc que l’opération est une pratique douloureuse à maîtriser avec attention.