Vous avez peut-être envie de vous lancer prochainement dans un traitement appelé le peeling. Mais avant tout, il est primordial de se renseigner sur cette technique afin de trouver la solution la plus adaptée à son cas. Voyons cela en détail.
Les origines du peeling
Le peeling moderne n’est tout de même pas si moderne que cela puisqu’il date de 1882. Il nous vient d’un dermatologiste allemand, qui a testé plusieurs expériences avec de l’acide salicylique et de l’acide trichloracétique.
Un peeling est donc un traitement chimique utilisé pour estomper les irrégularités que l’on peut retrouver sur la peau de chacun et à améliorer le teint. Le but principal est d’obtenir une peau saine et lumineuse. Il existe actuellement trois types de peeling qui peuvent se pratiquer : le peeling superficiel, le peeling moyen et le peeling profond.
Comment ça marche ?
En effet, la peau comporte plusieurs couches : l’épiderme et le derme. L’épiderme est la couche extérieure, très fine, qui recouvre le visage (environ 0,02 mm). Le peeling sert donc à détruire partiellement cette couche à l’aide d’un acide chimique, pour qu’il en résulte une régénération naturelle des couches détruites ainsi qu’une stimulation de la production de collagène et d’autres fibres élastiques présentes en dessous, qui rendront un aspect « plumpy » à la peau.
Voyons les indications du peeling doux, qui peut s’exécuter de différentes façons, mais dont les cibles sont les mêmes : éclaircir le teint et l’uniformiser, lui donner un coup d’éclat, diminuer les cernes foncés, estomper les rides et ridules, baisser les taches pigmentaires, traiter l’acné et les cicatrices d’acné peu profondes, atténuer les taches de grossesses. Principalement axé sur le visage, le peeling peut également permettre de toucher le cou et le décolleté.
Le peeling à l’acide glycolique ou peeling AHA
Le plus courant dans les actes de médecine esthétique et en dermatologie, il détruit les cours superficielles de l’épiderme.
Quelques complications peuvent survenir suite à un peeling superficiel, mais elles sont plutôt rares. Elles peuvent être de l’ordre d’une réaction cutanée à la présence de soleil, l’apparition de petites cicatrices de surface si la croûte formée est trop vite arrachée, par exemple.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel de la médecine esthétique qui saura vous conseiller au mieux sur vos besoins.