En matière d’épilation définitive, deux techniques s’offrent à vous : le laser ou la lumière pulsée. Ces méthodes, efficaces sur le long terme, présentent néanmoins quelques différences. On vous aide à y voir plus clair…

Le laser : une seule longueur d’onde

Comme pour la lumière pulsée, l’épilation au laser stoppe la repousse du poil en agissant sur la mélanine, la couleur naturelle du poil, et en chauffant le follicule qui la contient. Grâce à sa lumière dite « monochromatique », c’est-à-dire qu’elle ne cible qu’une seule couleur, la technique du laser est plus précise, car elle cible parfaitement les pigments du patient. 

D’autre part, il est possible d’utiliser une lumière dite “polychromatique” qui permettra de cibler toutes les couleurs de poils.

En revanche, après une épilation au laser, il peut arriver que certains poils – ceux du duvet notamment – repoussent. En revanche, le laser est une technique médicale qui ne peut être pratiquée que par un médecin spécialiste. En termes de séances, sachez qu’il faudra compter environ dix séances pour un résultat optimal.

Lumière pulsée : une technique plus onéreuse

Plus radicale, l’épilation à la lumière pulsée peut également être pratiquée en institut. La machine produit une lumière pulsée, soit un flash, provoquant une onde de chaleur qui détruit le poil jusqu’à la racine. Elle présente de meilleurs résultats, même si ceux-ci varient en fonction de la pilosité du patient.

Des précautions à prendre

Dans les deux cas, il vous faudra une dizaine de séances pour arriver à bout de vos poils. Avant chaque séance, il faut veiller à ne pas s’exposer au soleil (il ne faut pas que la peau soit bronzée). Il faut également raser les poils, pour qu’ils soient les moins longs possibles. Et enfin, espacer les séances d’un ou deux mois. Une semaine après votre séance, il conviendra de bien hydrater votre peau et éviter tout ce qui pourrait encore plus fragiliser votre épiderme.