Médecine esthétique chez les adolescents

Médecine esthétique, les dérives chez les adolescents

Période tumultueuse, le passage à l’âge adulte est souvent synonyme de complexes et de remise en question pour la plupart des jeunes. Soumis aux jugements d’autrui, exposés aux critiques de leurs camarades de classe, les adolescents ont tendance à vouloir améliorer leur apparence physique et à gommer leurs défauts, peu importe les moyens pour y parvenir. Certains ont même de plus en plus recours à la médecine esthétique, pas toujours pour les bonnes raisons.

La différence entre médecine et chirurgie esthétique

La médecine esthétique regroupe un ensemble de pratiques ayant pour but d’améliorer l’aspect du visage et du corps. Ces pratiques vont de la simple injection (de produits anti-âge, anti-rides, ou pour donner du volume aux lèvres, par exemple) à l’épilation laser en passant par le peeling (pour donner un plus bel aspect au grain de peau) ou la cryolipolyse (qui consiste à détruire les cellules graisseuses grâce au froid).

Quelques chiffres…

Les millenials, première clientèle des médecins esthétiques ? La tendance semble se généraliser. Selon une étude publiée par Le Parisien en février 2019, les moins de 35 ans réaliseraient désormais davantage d’interventions de chirurgie esthétique que les plus de 50 ans.

Des motivations pas toujours justifiées

Le développement des réseaux sociaux a profondément renforcé l’importance de l’apparence physique chez les adolescents. Avec des idéaux de beauté toujours plus poussés, les jeunes de 15 à 25 ans sont de plus en plus nombreux à faire appel à des médecins esthétiques pour corriger leurs défauts. Augmentation mammaire, liposuccion… Le recours à des actes chirurgicaux tend à se généraliser chez les jeunes, qui traversent la période tumultueuse de l’adolescence où la confiance en soi est souvent mise à mal et le besoin de plaire est essentiel.

Quels risques pour les jeunes ?

Les médecins esthétiques refusent les demandes infondées ou les opérations les plus poussées, en raison des répercussions psychologiques qu’elles peuvent avoir à court ou moyen terme. 

Aujourd’hui, de moins en moins de spécialistes acceptent d’intervenir sur de jeunes patients. La plupart des médecins demandent d’ailleurs aux parents d’être présents lors de la consultation.

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